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A PROPOS

Je suis chef d’orchestre et médiateur musical.
Depuis toujours, je cherche à concilier ce que l’on oppose trop souvent : l’exigence de l’excellence et l’élan de l’accessibilité. Je crois que la musique peut être à la fois vertigineuse et hospitalière, précise et généreuse.

J’ai grandi dans une famille où la musique se transmettait aussi naturellement que le vin mûrit sur les coteaux de Bourgogne. Très tôt, j’ai compris qu’elle n’était pas seulement une affaire d’initiés, mais un langage partagé, capable de relier des mondes très différents.

Des expériences multiples, parfois aux antipodes, ont forgé mon identité. Elles m’ont appris que la musique n’a de sens que si elle sait surprendre et émouvoir celles et ceux qui n’y attendaient rien, croyant souvent qu’elle n’était pas pour eux — alors qu’elle est, fondamentalement, un bien commun.

Cette singularité de parcours – entre chef, pédagogue, chercheur et passeur d'art – m’a conduit à l’HEMU, où j’enseigne depuis 2014. J’y structure la médiation musicale comme un champ à part entière et j’y prépare les nouvelles générations d’artistes à appréhender leur métier en tenant compte des évolutions de nos sociétés.

En 2020, j’ai cofondé ParteMus, un ensemble qui incarne cette vision : concerts immersifs, spectacles pour la jeunesse, programmes éducatifs “clés en main” pour orchestres et festivals, initiatives numériques… Tout ce que je mets en œuvre poursuit le même but : partager la musique et l’ouvrir à de nouveaux horizons.

Aujourd’hui, mes deux sources – l’HEMU et ParteMus – se nourrissent l’une l’autre. L’enseignement éclaire la création, la création nourrit l’enseignement. Ensemble, elles dessinent une conviction commune : une musique exigeante et accessible, vivante et partagée qui trouve sa place partout où des êtres humains se rencontrent.

C’est cette démarche, entre exigence et accessibilité, qui m’amène à collaborer avec des orchestres professionnels pour imaginer des projets innovants, et avec les milieux universitaires pour partager réflexions et expériences. J’y vois moins une reconnaissance personnelle qu’une confirmation : la médiation musicale est devenue une nécessité, et j’ai la chance de pouvoir y contribuer à ma manière.

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